Né de la loi de finances du 15 septembre 1807, commencé dès l’année suivante, le cadastre parcellaire dit « napoléonien » en référence à l’époque de ses origines fut et demeure une réussite. Les quelque 2 577 plans levés de 1808 à 1838 pour les 293 communes que compte actuellement le département du Rhône (c’est-à-dire y compris les communes, appartenant jadis aux départements de l’Ain et de l’Isère, qui lui ont été rattachées depuis lors) constituent un ensemble documentaire de tout premier ordre. Sans doute ont-ils été établis dans une perspective purement fiscale, afin seulement de déterminer de la façon la plus équitable l’assiette de la contribution foncière. Mais ils peuvent aussi être utilisés, et ils le sont couramment, sinon comme une véritable et incontestable preuve juridique, du moins à l’appui d’une reconnaissance de propriété. En outre, et de plus en plus, la richesse et la qualité de informations qu’ils nous livrent suscitent au plus haut point l’intérêt des chercheurs en de nombreux domaines, notamment l’histoire et la géographie, l’archéologie, la toponymie, l’urbanisme et l’occupation du sol, ou encore l’environnement.
La commune de Chassieu a été distraite du département de l’Isère
pour être rattachée à celui du Rhône en 1967.
Le Plan du cadastre Napoléonien de Chassieu est composé d'un tableau d'assemblage à l'échelle de 1/20 000ème, il est divisé en 4 sections désignées par une lettre de A à D, sans nom particulier.
La section A est divisées en trois feuilles à l'échelle de 1/2500ème. les trois autres sections B, C et D sont composées d'une feuille chacune à l'échelle de 1/2500.
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