Après plusieurs essais de collaboration entre Lyon et les communes de banlieue, la loi du 31 décembre 1966 crée la communauté urbaine de Lyon (ainsi que celles de Bordeaux, de Lille et de Strasbourg). 31 communes de l’Ain et de l’Isère demandent à la rejoindre : elles sont réunies au département du Rhône le 1er janvier 1968.
Il s’agit de six communes de l’Ain (Crépieux-la-Pape et Rillieux, qui forment aujourd’hui la commune de Rillieux-la-Pape, Genay, Montanay, Sathonay-Camp et Sathonay-Village) et de vingt-trois communes de l’Isère (Chaponnay, Chassieu, Communay, Corbas, Décines-Charpieu, Feyzin, Genas, Jonage, Jons, Marennes, Meyzieu, Moins, Pusignan, Saint-Bonnet-de-Mure, Saint-Laurent-de-Mure, Saint-Pierre-de-Chandieu, Saint-Priest, Saint-Symphorien-d’Ozon, Sérézin-du-Rhône, Simandres, Solaize, Ternay et Toussieu) qui seront rejointes en 1971 par une autre commune de l’Isère (Colombier-Saugnieu).
La Communauté urbaine de Lyon (COURLY) peut alors être mise en place le 1er janvier 1969. Son président est traditionnellement le maire de Lyon. Plusieurs communes rejoignent progressivement la COURLY, qui prend ensuite le nom de « Grand Lyon » : Givors et Grigny (2005), Lissieu (2011) et Quincieux (2014).
En 2012, Michel Mercier, président du Conseil général du Rhône, et Gérard Collomb, maire de Lyon, annoncent la création d’une « euro-métropole » de Lyon, qui exercera les compétences du département du Rhône sur son territoire. La métropole de Lyon est créée par la loi du 27 janvier 2014 et mise en place au 1er janvier 2015.
La Métropole de Lyon comprend aujourd’hui 59 communes et près de 75% des habitants de l’ancien département du Rhône (11e département de France quant à sa population). Le nouveau département, pour sa part, est désormais à la 55e place pour sa population.
Sources: Archives du Rhône
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