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Avenue des Eglantines

Présentation de l'avenue des Eglantines:

L'avenue des Eglantines a été créée lors de la construction des lotissements et du groupe scolaire des "Tarentelles" sur le lieu-dit "L'Eglantine".

Avec 327 maisons, Les Tarentelles constituent la plus vaste opération de lotissement réalisée dans le Rhône au cours du XXe siècle. Elle s’implante au début des années 1970 sur 29 hectares de terres agricoles et d’anciennes carrières, en périphérie ouest du centre de la commune.

Sur ce vaste terrain, un plan-masse fermé sur lui-même dessine quatre quartiers délimités au moyen d’une artère principale nord-sud et de huit accès secondaires.

Sur l’ensemble de l’opération, pas moins de dix-huit ronds-points structurent les circulations routières et les dessertes piétonnes, sans pour autant que les voies soient hiérarchisées notamment par une signalisation appropriée.

Ces ronds-points forment autant de placettes au cœur des îlots et demeurent les seuls espaces publics du lotissement, malgré la présence d’un vaste lot résiduel entre les deux quartiers construits à l’ouest.

Comme souvent dans ces opérations de grande envergure, de nombreuses parcelles sont laissées libres de construction en frange du périmètre opérationnel, accusant plus encore le sentiment d’isolement qui se dégage du quartier.

Même s’il demeure difficile de les distinguer précisément, pas moins de huit types de maisons ont été mis en œuvre dans les quatre « hameaux», l’acheteur choisissant son modèle de villa comme sa parcelle. À l’origine, chaque maison avait été livrée non clôturée, ménageant ainsi un espace de transition entre la partie publique du lotissement, la rue, et l’espace privé, c’est-à-dire la maison et son jardin; aujourd’hui, toutes les maisons sont dotées de murs de clôture et de portails. Le lotissement se distingue en outre par ses vastes parcelles ainsi que par un environnement de qualité, malgré la monotonie des constructions.

Cette opération illustre la diffusion à grande échelle, au cours des années 1970, d’un modèle régional de maison individuelle, le «mas dauphinois», une invention typologique qui ne possède pour seule particularité qu’un bardage en bois sur une ou plusieurs de ses façades et parfois même des auvents en poutres apparentes ; un «modèle régional» censé se rattacher à la physionomie des fermes traditionnelles du Dauphiné.

 

Source http://www.caue69.fr/

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